Mercredi 9 juillet 2014 à 23:44

Le passé c'est le passé c'est le passé c'est le passé c'est le passé ...



"Les choses continuent d'être tant qu'elles n'ont pas rencontré des choses plus puissantes déterminées à les détruire".



Il y a peu à ajouter à cela.


Enfin si, tout ce qui reste à faire, tout ce qui peut encore arriver. Tout ce dont demain peut être porteur, qui pourrait radicalement changer la face du monde.
Au moins du mien.


Tout ce que le potentiel qui est en moi et en chaque personne que je pourrais croiser dans ma vie est capable de développer. Si nous nous mettons à l'écoute de cette énergie, si nous arrivons à la canaliser, à la faire grandir et à l'exprimer.



Pour l'instant,

encore un temps




C'est toi que j'aime.







Mais déjà ...           




Mercredi 21 mai 2014 à 22:54

Tu m'as connu au plus profond


rien de plus profond que cela : la peau


grève sur laquelle vient s'échouer


une barque abandonnée



Je regarde à l'horizon

et ne me fait toujours pas à ceci

qu'il n'y aura jamais Nous



ou qu'il n'y a jamais eu Toi





Mât brisé



L'éternel naufragé



Samedi 15 mars 2014 à 23:47

Je m'adresse encore à toi


Colombe


Ne nie pas ton envol.



Je ne saurais te dire adieu. Ce n'est pas la peine.
Nos vies s'en chargent.


Ne pas se déchirer
est insoutenable
n'est pas


Cracher ses poumons





Fais que cela cesse
fais que cela commence
je T'en prie
fais que quelque chose



     nuit






Hopefuly moonrays




Samedi 1er février 2014 à 0:29

Focus one


C'est étrange cette façon de fixer un point, un but, et de tout orienter en fonction de lui. De subordonner certaines choses à d'autres. Selon quels critères ? Cela relève le plus souvent de l'idiosyncrasie j'imagine. Mais on ne le fait pas toujours passer pour tel. On préfère trouver les arguments qui prouveront qu'il est juste de désirer ce que l'on désire, d'oeuvrer en ce sens. Ces arguments nous fondent. Nous "justifient".


Mais tout ce qui nous dépasse, ce que l'on est, par la force des choses, obligé de laisser de coté ...  Qu'en faire ?


S'agirait-il des forces du Dehors ? Ce qui questionne (challenge) toujours ce qui nous constitue. Ce qui mine l'évidence. En quoi ce travaille relève de la sape, et en quoi relève-t-il de l'aération, de la circulation ?


C'est très complexe cet équilibre à trouver. Se nourrir du dehors sans le laisser nous faire oublier ce qui nous anime. En quoi il pourra agir sur ce que nous faisons actuellement, ce que nous accomplissons.




Il y a ce que l'on fait, ce que l'on ne fait pas, et puis ce que l'on ne fait ni ne fait pas.

Mardi 31 décembre 2013 à 16:20

Alors, alors, alors ...


Ma lucidité m'apparait parfois comme une malédiction.


Qu'est-ce qu'un homme incapable de s'aveugler sur son malheur ?

(c'est-à dire incapable de pleurer)


Heureusement il y a la pluie.




Mais elle ne coule jamais assez profond

pour laver

pour emporter

ce qui reste sur mon coeur

inachevé.



Tant pis.



Pourquoi je me fais mal comme ça ? Ca faisait longtemps.

Juste revoir son visage. Déjà une étreinte à peine supportable.


Mais alors découvrir sa vie d'avant. Ses "aventures", ses amours, ses peines, ...

Sans moi


Renforce mon sentiment de n'être que passé sur sa vie

même si elle dit le contraire


Je ne suis rien de plus que cette pluie que je regrette.


Mais pas moins non plus.






J'ai été là.



Je suis une pluie battante.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast