Tout mon temps devrait tendre à la réalisation, a l'instruction. Le temps devrait être utile.
Mon envie
quelle est mon envie ?
Je ne sais pas. Ai-je envie de faire ou de ne pas faire ?
Le problème est-il là ou plutôt dans le "ne pas faire ça" ?
En cela, devrait-on voir un désir d'opposition ou de fuite ?
Je fais plein de trucs sans savoir pourquoi. J'aimerais en faire beaucoup d'autres parce que ce serait bien. Parce que sinon j'ai qu'à me flinguer.
Mais je les fais pas. Alors ?
Dans pourquoi, il y a pourquoi cause et pourquoi but. Est-ce à dire que le pourquoi est un chemin dont on ignore le sens dans lequel on l'empreinte ?
Ce soir je ne rencontre personne. J'aurais peut-être aimé. Peut-être j'aurais voulu te voir, ou vous voir. Mais c'est moi que je vois ce soir.
Je rejette un peu les gens. Je me sens ... inhibé. Même lorsque je me "lâche", c'est pour les autres. Pas comme quand c'est pour moi.
C'est différent, certes.
Mais les autres c'est dur. Parce que je sais jamais à quel point je suis différent.
des gens
Drôle de mot ça.
les gens
Des fois j'aime bien. J'en ai comme besoin. Des fois je ne peux pas le supporter. Alors c'est comme tout. ?
Jamais je peux me poser. Arrêter et regarder. Un peu en avant, un peu en arrière. J'ai le nez dans le guidon.
Alors je vois pas où je vais. Et je lève la tête que pour regarder en arrière?
Bill Evans, je lui suis tellement reconnaissant. Comme les autres. Il faut bien que j'en parle à un moment.
Chet Baker. Brad Mehldau. En même temps ça me mine. Est-ce que c'est pas mauvais ? N'est-ce pas à cause d'eux que je sombre ?
Parce que c'est trop beau. Moi je peux pas être beau. ou faire beau.
Moi je peux juste marcher. Passer écouter et continuer ma route. Vers nulle part. De toute façon l'important c'est le chemin non ?
Tant qu'il est question de temps, il est question de cheminement.
J'ai jamais su finir ma route. Et je sais pas adapter mon allure aux autres. Mais j'aime quand même profondément voyager.
Comme ça.
ou
Pour épater les gens ...
et trouver