Mardi 15 juillet 2008 à 21:40

Quand au mérite ...



  Il ne s'agit là que d'une façon prétendument morale de s'approprier ce que l'on désire sans en avoir les moyens.
On dit que l'on a du mérite, mais que mérite-t-on ? Le cancre mérite-il un cadeau pour son 12 en maths, et le bébé somalien mérite-t-il de mourir avant de connaitre la vie ?
  Rien ne nous est dû dans la vie, il faut juste vivre, se faire plaisir s'il faut, mais ne jamais croire que ce que nous avons, nous le méritons, car alors on se prend à croire qu'il est normal que nous possédions quoi que ce soit, ce qui est faux.
L'homme a oublié son indépendance vis-a-vis des biens matériels.

  Je serais bien le dernier à vouloir me débarrasser de tout ce que je possède, mais si je venais à le perdre, alors je recommencerais comme au premier jours, sans prétendre que ce que j'ai eu je devrais toujours l'avoir.



Les vrais rêveurs sont morts depuis longtemps.



Mardi 15 juillet 2008 à 21:28

Je suis un être de pensées, je vais le démontrer une fois encore ...


Que sont les notions de valeur et de mérite ?

Elles me semblent vide de sens, mais pourquoi ?


  La notion de valeur me semble être une abération, car elle tend à comparer l'incomparable. Il y a autant d'intéligences et de sensibilités que d'êtres vivants, et aucune n'est moins valable qu'une autre. L'homme a toujours cherché à établir une norme pour exclure ceux qu'il ne comprenait pas, et en se donnant comme étalon, il se permet de s'élever au-dessus des autres : socialement et aussi moralement en quelque sorte.
  La notion de valeur veux nous pousser à nous comparer aux autres en permanence, et finalement, qui ne s'est jamais pris à dire "Je vaux mieux que lui" ? Non seulement la valeur supprime l'âme et normalise l'homme, mais en plus personne ne juge exactement la valeur comme un autre. Comment alors accepter un système éducatif (et maintenant professionnel) qui repose uniquement sur une vague notion de valeur, à travers le pire des moyens d'appréciation : les mathématiques.
  A travers la notation, on réduit l'homme a une valeur mathématique comparable : 18 est plus grand que 12.
Mais un homme est-il meilleur qu'un autre ?
  Finalement, avec des barèmes on créé des moules qui éliminent ceux qui n'y entrent pas, et on engrange la dégénérescence  d'une  civilisation.




 Il n'y a plus de place pour l'imagination pure.



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