Je ne suis pas intelligent.

Je suis en mouvement.


Plus important : mouvement perpétuel.



Rien ne peut être figé, il y a toujours articulation, et je suis cette articulation, je l'épouse de ma conscience. Il y a une joie dans ce passage.

Lorsqu'on en est au passage perpétuel, quand la conscience épouse le mouvement de la vie, du monde ou que sais-je, alors seulement il y a joie, béatitude peut-être.


Les connaissances adéquates sont dynamiques. Le statisme est anti-naturel, c'est une vue de l'esprit. C'est un modèle-repoussoir. Epouser le mouvement. Ou les mouvements.


Le moindre mouvement.


Savoir ce qui contraint notre mouvement, voilà l'essence de la liberté. C'est comme au judo. Il faut se servir de la force déployée par l'adversaire pour l'employer à notre avantage. Alors on est plus que libre.


Savoir d'où on vient est peut-être plus important que de savoir où on va.


"Rien n'est joué", plutôt que "tout est possible".