Samedi 29 septembre 2012 à 23:52

Je gêle.

Aussi froid.

Tremble encore.

Pas insupportable.

Juste usant.



Me rechauffer.

Avec quoi ?

Douce lumière.


Encore de travers.

Long temps.

Encore de traverses

Idiot fuit

Nous autres

Enfants


Joueurs.


Juste joue.


Pas plus.

Pas moins.


Pas de deux.


Deux amoureux ?




A faire fuir.

Dimanche 23 septembre 2012 à 13:55

Pourquoi encore et pas toujours ?

Comme toute chose est précaire ...

Quand on dit que rien ne dure ... en fait je pense que c'est plutôt parce que les choses durent qu'elles changent. La vraie forme de la durée, c'est le changement.

Mais quel changement ?

Les choses changent parce que le temps passe, le temps passe parce que les choses changent.

Dans le temps, différence et répétition sont pliées ensemble. Impliquées.

Il faut avir les yeux pour le voir, les oreilles pour l'entendre, le nez pour le sentir, un corps pour le ressentir. Une toile d'araignée.

Qu'y a-t-il au milieu ?


Si ce n'est la solitude ?

*
*    *

Artiste tisserand, tisse les fils qui le rendent sensible. Cordes sympathiques d'une instrument jamais vraiment accordé. Toujours à ajuster. Cela car le tempérament du monde fluctue selon les mouvements qui le composent. Accordons-nous un instant, un instant fondé comme tel par quelle décision ? Peut-être celle d'un créateur, peut-être celle d'une créature, peut-être le fait de la profonde unité du cosmos. Peut-être un seuil d'énergie en un point, jusqu'au retour à un certain équilibre. Toujours précaire. Toujours immuable. Pour la simple araignée. Pour le grand Solitaire.
 

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