Focus one


C'est étrange cette façon de fixer un point, un but, et de tout orienter en fonction de lui. De subordonner certaines choses à d'autres. Selon quels critères ? Cela relève le plus souvent de l'idiosyncrasie j'imagine. Mais on ne le fait pas toujours passer pour tel. On préfère trouver les arguments qui prouveront qu'il est juste de désirer ce que l'on désire, d'oeuvrer en ce sens. Ces arguments nous fondent. Nous "justifient".


Mais tout ce qui nous dépasse, ce que l'on est, par la force des choses, obligé de laisser de coté ...  Qu'en faire ?


S'agirait-il des forces du Dehors ? Ce qui questionne (challenge) toujours ce qui nous constitue. Ce qui mine l'évidence. En quoi ce travaille relève de la sape, et en quoi relève-t-il de l'aération, de la circulation ?


C'est très complexe cet équilibre à trouver. Se nourrir du dehors sans le laisser nous faire oublier ce qui nous anime. En quoi il pourra agir sur ce que nous faisons actuellement, ce que nous accomplissons.




Il y a ce que l'on fait, ce que l'on ne fait pas, et puis ce que l'on ne fait ni ne fait pas.