Vendredi 18 avril 2008 à 21:16

Tout commence dans un registre ridiculement aigu pour le basson ...

C'est comme ça que ça marche : quand on se fixe des interdits, des règles absolues à ne pas transgresser, on n'avance pas (classique, c'est toi que je vise).

"Sans transgression de la norme, il n'y  a pas de progrès possible", voilà qui est bien vrai.

Dissonance de clarinettes ...

Seulement, comme l'a dit mein führer (pas de mauvaises associations avec un nain historiquement connu) pour compléter son propos : "Mais avant de chercher à transgresser efficacement, on doit au moins s'être familiarisé à la règle, à la norme dont on veut s'écarter."

Cela étant posé, peut-on passer la plus belle partie de sa vie à se familiariser avec une norme vieille comme tout, sous prétexte de progresser le plus intelligemment possible ?

Les pupitres se superposent ...

Il y a tellement de travaille à abbatre et si peu de temps, si peu d'énergie, si peu d'aide et de compréhension. Lorsqu'on veut réussir quelque part, on se retrouve souvent écroulé par le poids des œuvres de nos prédécesseurs. Dur, hein !

Reexposition du thème ...

Il ne me reste plus qu'à prier, et faire de sacrifices ... dur quand on  a pas de jeune vierge sous la main et qu'on ne sait pas danser ...

Pizzicati des violons ...

[la suite au prochain mouvement]


Vendredi 18 avril 2008 à 20:51


Life's all about "sometimes" ... really.

Vendredi 11 avril 2008 à 21:03

Ca fait du bien des fois, de se dire simplement qu'on mène la belle vie.

Surtout quand c'est vrai.



Et d'avoir un sourire d'abruti qui nous monte aux joues irrépressiblement, en s'en foutant complètement.



I Dig A Pigmy !

Dimanche 6 avril 2008 à 22:13

Je les aime oui.


Quoi d'autre ?

Dimanche 6 avril 2008 à 22:10

La nature humaine est jours après jours une source d'émerveillement pour moi.

Certains aimeraient ne plus exister, et d'autres ont absolument besoin de sentir qu'ils existent, de croire que s'ils n'étaient pas là, le monde serait différent pour tous.

La plupart des plaisirs et passions humaines sont inutiles (par définition). Cependant tous cherchent à les assouvir en faisant comme si elles étaient le seul moteur possible de leur vie. Moi-même je doute d'avoir une seule raison valable d'exister. Créer ? Toujours faut-il savoir pourquoi, pour qui.

Il faut trouver un juste "degré de relativisation". Dans le cas contraire,l'existence est vaine.

Finalement, cet amas d'atomes que forme la Terre et tout ce qui s'y trouve n'a pas de but. La notion même de but est dérisoire lorsque l'on pense à "grande échelle". Mais sans but que faire ? Errer ? Ne rien faire ? Comment vivre sans s'occuper ? Errer sans but c'est s'occuper.

La raison d'être de l'homme n'étant certainement pas de "  " (aucun mot ne correspond à cette idée de vide (même "vide")), autant s'inventer un but. Des choses à accomplir. Soulever des montagnes, atteindre Mars, dominer le monde, l'univers, découvrir toutes les réponses aux question que l'on ne s'est jamais posées. Car si l'on savait quelles questions se poser, nous aurions une idées de leurs réponses, ce qui n'est assurément pas le cas.

Il nous reste donc à vivoter, à nous emplir la cervelle d'informations diverses, jusqu'à ce qu'elles ne puissent plus jamais être interprétées et que notre matière grise se décompose. Alors il y aura "  ".


On aura le temps.



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