Beb0pJam

It's hard to go somewhere when nothing is still. No horizon, no marks. So sometimes you just sit and wait. And it's even worse, cause you feel like like you're loosing time.

You don't know what you want but you ain't getting closer.


And for the world to stop spinning around you would choose anything. Anything but not people. I don't know why I can't make it with the others.



Blame it on my youth.


And tomorrow, and tomorrow, and tomorrow, ...


You forget and it comes back, out of the blue.


And tomorrow you're dead and there's nothing left

Glissent

lasses

sans silence

luisent


Le lugubre c'est le poids dans l'âme qui ne se résout pas. C'est grave et intérieur, ce n'est pas juste, ça ne se sublime pas.


Ce n'est pas vraiment triste, la tristesse a quelque chose de rassurant.



Il se questionne

se donne des échappées

solides

solitaires

terminées

sans avoir commencé

même sans fin

il n'a débuté

des butées

mouvantes/émouvantes

sans se cogner

connait

le fond

de sa pensée

cède cernes stériles

et rides

ridicules

acculé qu'il est

et

Et seulement à la fin on réalise.

Il faut vivre pour savoir. Le monde n'existe pas sans nous. Il est là mais il n'est pas éveillé, animé par nous.



Alors même que tout nous semble inutile, peut-être le fait de savoir que de toute façon rien n'est vraiment utile peut nous sauver.



La rédemption.



Lorsque l'on se rend compte que tout est là, dans ce que l'on ressent. Il y a un monde fait d'interactions entre intérieur et extérieur.



Ce Nouveau Monde c'est le Nouveau Moi.



C'est la fin et, bien sûr, le début.

C'est le paysage.

La grande pièce de la vie va se dérouler, mais avant, prenons le temps de ressentir.

Le décor.


La grandeur.



Ce que nous ressentons nous dépasse.



Nous sommes capables d'aimer, c'est ça qui est grand, c'est ça qui nous est dit avant toute chose. Avant toute la cruauté de la vie.