Beb0pJam

Tout a changé.



Mais je suis toujours fait de la même étoffe, tissé des mêmes problématiques.

De nouveaux fils viennent s'entremêler et modifier la trame de mon existence.

Ca tire.


Tout change.





Tant de choses à la fois.

Est-ce que tout se tisse pour créer une seule et même tapisserie qui apparaîtra homogène, ou est-ce que celle-ci sera d'allure changeante, patchwork irréductible ? Et jusqu'à quel point les deux peuvent coexister, et la tapisserie être un patchwork temporel, traversant des états d'homogénéité variable ?



1. Selectionner les fibres.
2. Les filer.
3. Tisser les fils ou les tricoter.

Mais il est des fibres qui ne font pas fils, pas tissus.

Notre existence est parfois faite de feutre, de papier, d'aiguilleté, ...





Qui sait quel traitement le temps réserve à nos fibres ?

J'improvise.


J'ai déjà vécu des choses, mais jamais ça.


Même quand on croit que c'est pareil

du temps a passé.




          Là fragile

       vacille



Le passé

lorsqu'il passait

l'a-t-on saisi ?


Quelle prise maintenant ?

Pourquoi encore ?



           C'était

         jamais dire




Je déroule.

Quelque part je rêve

et oeuvre pour ce rêve.



Déçu

Adieu 2012.


J'aimerais pouvoir, en te disant cela, dire adieu à tout ce qui m'a miné durant cette année. Je sais que ce n'est pas possible.


Mais si la fin d'année pouvait vraiment être la fin de quelque chose, ou le début de la fin (ce qui ne dépends que de nous), j'aimerais que ce soit la fin de cette période de ma vie où l'amour et la culpabilité se sont pliés ensemble. La fin de cette sourde angoisse qui m'étreint dès que je pense à mon rapport à l'autre.

Peut-être que ça passe par l'affirmation de tout ce qu'il peut y avoir de positif dans ma vie.


Non plus nier ce qui me mine, mais affirmer ce qui me rend plus joyeux.


Clore.


Pour éclore



Bonjour 2013.

Comme tu m'as l'air désirable. Comme neuve et inconnue. Je ne me languis pas trop de te découvrir. Chaque chose en son temps. Car il y aura du bon, du terrible, et je me prépare encore à tout cela.

Ne t'inquiètes pas. Je ne t'en demande pas trop. En fait j'essaierais même de ne te rien demander.

Et de tout accepter.



2013, je ne te connais pas


mais je te dis OUI.




Yes

Comme nous avons besoin de nous raconter. De mettre notre vie en récit.


Peut-être pour faire sens. Découvrir le sens, la direction, de notre vie. Pour savoir que faire ensuite.

Pour communiquer à l'autre ce que nous sommes. Car ce que l'on est, c'est ce que l'on fait.


Par quel "faire" je suis ?


Parce qu'au final, il n'y a que ça : être ou ne pas être. On n'est jamais autre chose que soi. Être, ce n'est jamais plus spécifique que cela.

Alors peut-être qu'en questionnant ce que l'on fait on peut découvrir ce qu'être veut dire pour nous. Dans notre cas.


Que de vies différentes. Parfois on retrouve des points communs. Mais toujours pris dans des séries si hétérogènes.

Ce qui fait qu'on peut comprendre. Se retrouver dans ce qu'on apperçoit de la vie de l'autre. Mais en fait toujours de notre point de vue.

Depuis notre façon d'être.


D'après notre histoire.

D'après notre chanson.




Fais-moi donc écouter ta petite musique.

Je voulais dire explorer.


Une lettre vous manque et tout est éploré.