Dimanche 25 novembre 2012 à 21:30

Eplorer, exercer, tenir.


J'aimerais tellement t'aider. J'aimerais tellement améliorer le sort des gens qui m'entourent.

J'aimerais être une source de joie. Un producteur de sens.


Un ami.


Où aller ?

Il y a déjà des éléments de réponse dans cette autre question : où suis-je ?


Oui il y a beaucoup de questions. Beaucoup de problèmes. Et on ne les fait pas disparaître. On ne fait que les fonder en y répondant.

Et on en sort en les poussant.


Ca t'a marqué, "déborder". Parce qu'on ne sort pas d'un problème en en formulant un autre. Il faut déployer la série jusqu'à un point d'inflexion, de rebroussement. Sans craquer.


Pourquoi tu pleures autant ? Pourquoi ça me touche, rien que de t'en entendre parler ?



Comme si à la surface tu avais laissé émerger des traces, une ouverture sur la profondeur. On n'exprime que ça des traces. Des surfaces. Mais certaines nous renvoient à des reliefs touchants. Miroirs de notre propre abîme.





Un peu perdu.




Encore

Samedi 29 septembre 2012 à 23:52

Je gêle.

Aussi froid.

Tremble encore.

Pas insupportable.

Juste usant.



Me rechauffer.

Avec quoi ?

Douce lumière.


Encore de travers.

Long temps.

Encore de traverses

Idiot fuit

Nous autres

Enfants


Joueurs.


Juste joue.


Pas plus.

Pas moins.


Pas de deux.


Deux amoureux ?




A faire fuir.

Dimanche 23 septembre 2012 à 13:55

Pourquoi encore et pas toujours ?

Comme toute chose est précaire ...

Quand on dit que rien ne dure ... en fait je pense que c'est plutôt parce que les choses durent qu'elles changent. La vraie forme de la durée, c'est le changement.

Mais quel changement ?

Les choses changent parce que le temps passe, le temps passe parce que les choses changent.

Dans le temps, différence et répétition sont pliées ensemble. Impliquées.

Il faut avir les yeux pour le voir, les oreilles pour l'entendre, le nez pour le sentir, un corps pour le ressentir. Une toile d'araignée.

Qu'y a-t-il au milieu ?


Si ce n'est la solitude ?

*
*    *

Artiste tisserand, tisse les fils qui le rendent sensible. Cordes sympathiques d'une instrument jamais vraiment accordé. Toujours à ajuster. Cela car le tempérament du monde fluctue selon les mouvements qui le composent. Accordons-nous un instant, un instant fondé comme tel par quelle décision ? Peut-être celle d'un créateur, peut-être celle d'une créature, peut-être le fait de la profonde unité du cosmos. Peut-être un seuil d'énergie en un point, jusqu'au retour à un certain équilibre. Toujours précaire. Toujours immuable. Pour la simple araignée. Pour le grand Solitaire.
 

Samedi 11 août 2012 à 18:01

Voilà une question que je pourrais me poser toute ma vie il me semble :

Comment je faisais ?

ou Comment c'était de vivre avant ?


Chaque année je regarde en arrière, et tout ce qui peut me revenir ce sont des faits, des anecdotes, des sensations parfois. Mais jamais ça.

La présence du temps.


Ce qu'on établit, ce qu'on ressent, comme présent. Etre en train de ...


Quels étaient les problèmes d'alors ? Parce qu'il y en avait, forcément. Quelle perception ?


C'était quoi se rappeler ? Leur parler ? La croiser ? Rire ? Ecouter ?



Et en même temps si je me pose la question maintenant, je ne peux pas plus répondre. Je suis juste plus assuré. Ca me parait évident. Parce que c'est juste là.





Evidente présence.



Dimanche 22 juillet 2012 à 23:27

Je te suis

toujours serais avec toi


qui porte l'ombre de l'autre

mystère


Ma Nemesis c'est un glissement indicible

gouffre d'une béance fugitive

m'engloutit


On n'en revient pas

jamais vraiment on ne revient



Je te regarde d'où je suis

et diffracte le rayonnement cristalin

d'une présence quiète



creuse creuse


moi aussi je creuse





Au fond, l'angoisse

émane une douce tiédeur

pas déségréable

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