Mardi 26 juillet 2011 à 20:37

Ca devient vraiment bizarre.


Tant qu'il y a cheminement ça va. Mais cheminement de quoi, sur quoi, dans quelle direction ?


Plein de trucs.



C'est peut-être pas si important de savoir où on va, pourquoi on fait. L'important c'est peut-être de faire, de trouver quoi faire dans l'immédiat.

Sinon on est trop dans l'expectative ?


Et puis on peut chercher longtemps. Le mieux c'est peut-être de faire n'importe quoi. J'ai l'impression que c'est le choix de pas mal de gens.

Le choix de la facilité ?


La facilité ça dépend de qui on est. Il n'y a pas une facilité. Ca parait évident, ce qui est moins évident c'est de l'appliquer souvent.



C'est bon les bVI on a compris ! Ca peut devenir saoulant.



Je suis incapable de travailler. C'est pas croyable. Tout pour éviter le boulot.

Je peux travailler si ça me permet de m'échapper d'un autre travail plus contraignant.





We wil be together

Mardi 12 juillet 2011 à 22:36

Je leur ai jamais dit que je regrettais.


Never let them tell you that they're all the same



On dit le temps presse

je dis nous pressons le temps.


J'aimerais dire "on".


 La vérité c'est que je suis terrorisé. La vérité me terrorise. Je ne peux plus utiliser ce mot.


Terroriser.



J'indique par tous les moyens. On ne relève pas.

J'utilise on pour dire eux, elles, vous, tu et peut-être nous.



C'est cassé.


Je
je
je
je
je
je
je


je
je
je


Parce que pas "il".


Qui a dit génie ? Intelligent ? Peut-être.


Qui l'a pensé ?





Qui a dit j'aime ?



Qui a connu l'amour ?


Never thought tomorrow could ever follow today

Samedi 28 mai 2011 à 21:30

C'est comme regarder les nuages passer.


Pourquoi ça me parait plus important que tous les cours que j'ai pu suivre dans ma vie ? N'apprend-t-on pas plus sur le monde en se confrontant à sa matérialité, sa temporalité, son étendue, sa beauté ?


Est-ce qu'on ne cherche pas une vie malgré le monde, au lieu d'une vie dans le monde, voire en symbiose avec le monde. Parce que c'est quoi le monde ?


Quand on dit tout le monde, on dit les gens. Ca revient à une vague dénomination d'une altérité profondément humaine, sociale.


Alors tout le monde s'en fout. Non. Juste je me sens inexistant, inconsistant socialement.



Revenons-en à nos nuages (en parlant d'inconsistant). C'est grave docteur ?


A quoi bon savoir ? A quoi bon savoir-faire ? Pourquoi comprendre ? Comprendre quoi et dans quel sens, de quel point de vue ?



Moi je veux pas savoir faire. Je veux plus comprendre. Comprendre les gens c'est arrêter d'ignorer qu'ils sont comme nous. C'est dur. Je veux pas travailler et puis je fume pas.


Il faut rendre des comptes. Et la seule personne à laquelle on ne doit pas rendre de compte c'est celle qu'on aime. Parce qu'on lui doit tout sans limitation, sans condition, sans arrière pensée, sans intérêt.



Tu m'as dis que tu étais intéressée par quelqu'un d'autre. Je m'en fiche. Mais s'il te plait, ne soit pas intéressée. Pas ce mot.




Moi je t'aimais sans intérêt, je ne voulais même pas. J'avais juste cette idée.







De traverser la rivière ensemble.

Lundi 16 mai 2011 à 11:29

Je ne suis pas méthodique.

Je ne suis pas sérieux.

Je ne suis pas assidu.

Je ne suis pas doué.

Je ne suis pas manuel.

Je ne suis pas physique.

Je ne suis pas prétentieux.

Je ne suis pas agréable.

Je ne suis pas beau.

Je ne suis pas méchant.

Je ne suis pas colérique.

Je ne suis pas matérialiste.

Je ne suis pas drôle.

Je ne suis pas sûr.

Je ne suis pas amoureux.

Je ne suis pas connu.

Je ne suis pas alccolique.

Je ne suis pas drogué.

Je ne suis pas nationaliste.

Je ne suis pas sportif.

Je ne suis pas fort.

Je ne suis pas casé.

Je ne suis pas rancunier.

Je ne suis pas honteux.

Je ne suis pas dragueur.

Je ne suis pas malade.

Je ne suis pas mort.

Je ne suis pas vieux.

Je ne suis pas jeune.

Je ne suis pas précieux.

Je ne suis pas superficiel.

Je ne suis pas content.

Je ne suis pas rassasié.

Je ne suis pas pressé.

Je ne suis pas là.

Je ne suis pas



Je ne suis pas aveugle.

Je ne suis pas insensible.

Je vois bien que tout le monde s'en fout.


PS : Je ne suis pas écrivain. Je ne suis pas poète.

Mercredi 20 avril 2011 à 19:06

Il faut dire, il faut réfléchir, il faut se battre.


Il faut.


Il n'y a pas d'évidence. Pourquoi je fais ce que je fais ? En ai-je vraiment envie ? Qu'est-ce que l'envie ? Et puis si ça me fait souffrir, je dois me battre ou me résigner ?


Il faut tellement réfléchir à ce qui va être, ce que l'on risque de penser dans un futur plus ou moins lointain. Au-delà du choix, comment savoir pourquoi je veux faire ça et pas autre chose ? Comment on est persuadé de quelque chose ?


Il faut dire ce que l'on pense vraiment, réfléchir à ce que ça veut dire, et se battre pour y arriver.


Se battre ce n'est pas aller contre, c'est emmener plus loin.



Si on réfléchit bien.

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