Lundi 11 avril 2011 à 9:27

Parfois on a juste rien à se dire.


Le mieux c'est de sortir et de lever les yeux vers le ciel. Si il fait nuit il ne faut jamais rentrer, et éviter de pleurer. Fixer une étoile ça ne change rien à ce qu'elle est et a toujours été, mais moi ça me change. Quand on fixe la lune, elle devient une planète.

My mind is set on you.


Vous savez ce que ça veut dire ?



Si je suis seul, c'est à cause de l'ennui. J'ai l'impression d'ennuyer les autres. Mais jamais autant que je m'ennuie avec eux.


Qui êtes-vous ?

Vendredi 4 février 2011 à 21:36

Merde on n'a qu'une vie.


Il faut faire ce qu'on a besoin de faire. Inner urge.

Ca sert à quoi de faire les choses sans nécessité ?


Si tu n'as pas besoin de jouer cette musique, d'écrire ce texte, de prendre cette photo, de capturer le réél, d'étendre l'instant, pourquoi le faire ?


On a tous besoin de quelque chose.

Moi c'est partir. C'est ailleur. Tout seul. En moi.


*
*   *




Qu'il aime

Qui l'aime


Kill 'em

Samedi 22 janvier 2011 à 22:32

Let my children hear music.


For tommorow has to be eased.



And I can't quit.




Some people are still there.





I know.






Sometimes I get real.







I go away in my head.






Life is what one decides.





Play dice.




Throw away what you have lost.



Work of art is a question.


Let my children hear music.

At least once.

Jeudi 16 décembre 2010 à 0:00

Quoi et pourquoi ?


Il faut encore répondre à des questions de taille.


D'abord explorer les pistes périphériques.



Est-il plus important de s'exprimer justement, quitte à ne toucher personne, ou doit-on chercher à plaire, au moins dans le sens où un maximum de personnes jouiront de notre travail ?


C'est à dire que la deuxième possibilité semble être celle de la facilité. Facilité parce qu'on croit que ce qui plait est ce qu'il y a de plus simple et moins novateur (donc surprenant voire dérangeant), et puis facilité parce que l'on est aimé pour ce que l'on fait, ou au moins parce que les effets positifs sont visibles autour de nous.

Et la première alternative semble plus satisfaisante philosophiquement. C'est à dire que l'on fait ce que l'on aime, on se satisfait soi avant tout. On s'accomplit. Mais en même temps, on se sépare des autres, du "public", puisqu'on ne pense pas dans sa direction. Conception onaniste, tout en se refusant le plaisir d'être apprécié des autres, donc plus dure à vivre.

Alors que faire ?

Il ne faut jamais, au grand jamais ...



En tout  cas le piège c'est de tomber dans de la justification exagérée de l'oeuvre. Trop souvent les artistes doivent justifier leur production par des pages d'écrits. Et la pensée à intérêt à être haute (et citant ses sources si possible), parfois à la limite de l'essai.

La solution n'est-elle pas d'éliminer les contingences extra-artistiques (sans nier leur influence sur l'oeuvre, mais en les laissant à leurs place, c'est à dire qu'elles ne prédominent pas sur le résultat final), et cela fait de trouver une façon de se dire : c'est à dire que je m'exprime, mais en ayant l'idée de m'adresser à quelqu'un, qui n'aura certainement pas la même histoire, culture ou imaginaire que moi. A partir de là je ne me pense pas supérieur car créateur.




A partir du moment où on passe à côté d'elle, l'oeuvre est ratée.



























Vendredi 19 novembre 2010 à 17:16

Souvent ce qu'on attend c'est de revivre ce que l'on a déjà vécu. Parce que pour une fois on a l'impression d'être sûr que quelque chose est bien.


Ce qui est exactement pareil devient lassant. Alors on cherche les choses ressemblantes.

Si on voyage dans beaucoup d'endroits c'est pour sentir à nouveau le sentiment que l'on a ressenti la première fois qu'un lieu nous a marqué.


C'est comme ça, la nouveauté n'est pas quelque chose de fondamentalement humain. Parce qu'on veut des certitudes. Et on n'a de certitudes que sur ce qui est passé.



Et puis on attend aussi que le destin nous transcende. On espère que l'attente vaudra un combat. Parce que demain tout peut arriver, alors qu'aujourd'hui ...


Alors est-ce que toute attente est vaine ?



C'est pour ça qu'il ne faut pas attendre l'amour, il ne faut pas attendre la joie, il ne faut pas attendre la bonté de l'autre, il ne faut pas attendre la mort.


C'est pour ça que je suis seul.


Je m'ennuie.

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