Samedi 15 juillet 2006 à 22:19

Or donc ce fut la bonne fortune qui guida mes pas à la lisière de ce mystérieux monde qu'est celui des sables volants*.
Alors que l'astre du jour était encore haut dans les nues, l'homme que j'attendais arriva. Sa démarche décontractée ne laissait rien transparaître de ce qui allait arriver. Confiant, nous pénétrâmes en ce dangereux désert, insouciant de l'aventure qui nous attendais. Mon guide me montra une cabane où nous pûmes reprendre des forces et converser.
Nous n'allions pas rester seuls longtemps, ce ne serait qu'une question de temps ...
Afin de tuer le temps qui nous assaillait de toutes parts, nous décidâmes d'échauffer nos réflexes faces aux flammes et aux explosions diverses que nous serions peut-être amenés à rencontrer pendant la soirée.
Sortant de son antre, si proche, mais à laquelle nous n'avions prété attention, elle se manifesta, alertée par les bruits qu'elle avait ouï.
La Beste !
Elle eructa une suite de borborygmes incompréhensibles dans notre direction avant de retourner dans les sombre tréfonds de son repaire, où d'autres viles créatures s'enivraient. Nous en avions réchappé de justesse ...
Alors il arriva.
Lorsque nous le rencontrâmes, notre compagnon essayait de se frayer un chemin à travers le dédale venteux et tourbillonant des sables.
Une fois rentrés ensemble, nous attendîmes ...
Dieu sait combien de longues heures nous attendîmes le reste de la compagnie. Enfin un signe de vie nous parvint.
Harasé par la fatigue, assoiffé par un long voyage, nous récupérâmes encore un allié sur le seuil désormais ensablé de notre étroit établi.
Une fois de plus nous dûmes attendre, le temps s'écoulait mais nous ne pouvions plus que le sentir passer, sans moyen de le mesurer. Nos forces vitales commençaient à nous quittés. Nous essayions de nous convaincre de la vie de chacun par diverses distractions avec les torches magiques, projeteurs d'eau et diverses armes à notre disposition telles les marteaux légers et épieux.
Alors que nous sentions tout espoir nous quitter, alors que nous songions à abandonner, les quatres autres compagnons qui devaient nous accompagner dans notre quête arrivèrent enfin ... la fête allait pouvoir commencer !

_______________________________
(*) Ou peut-être était-ce une invitation, mais celà influe peu dans le cours de notre récit.

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